Présentation de la course d’orientation

Au départ d’une course traditionnelle, l’orienteur reçoit une carte ; le terrain qu’elle représente ne lui est généralement pas familier. Il doit alors effectuer un circuit composé de plusieurs postes de contrôle appelés aussi balises. Pour les trouver le plus rapidement possible, l’orienteur doit suivre une démarche réfléchie, en trois phases :

  1. une phase de repérage sur la carte (orientation de la carte, relation carte/terrain)
  2. une phase de choix d’itinéraire.
  3. une phase de réalisation de l’itinéraire

En compétition, les points de contrôle doivent être atteints aussi vite que possible. Pour y parvenir, l’orienteur doit élaborer un itinéraire en s’aidant de sa carte pour rejoindre au plus vite le prochain poste. La difficulté réside dans le choix de cet itinéraire, un itinéraire trop compliqué ou trop long peut faire perdre du temps. Il doit aussi gérer sa vitesse (une vitesse de course trop élevée empêche la lecture de carte et diminue la capacité de réflexion, une vitesse de course trop lente fait perdre du temps). On dit que la course d’orientation est une activité sportive pour la tête et les jambes.

Son Histoire

La Course d’Orientation trouve son origine en Scandinavie au XIXème siècle en tant qu’exercice militaire. Sous forme de compétition, elle apparaît en Suède en 1919 et dans les années 70 en France.

En 1977, la Course d’Orientation est reconnue par le Comité International Olympique

En France, c’est la Fédération Française de Course d’Orientation qui régit cette discipline. La première compétition nationale a été organisée en 1994 et depuis, on constate un développement régulier à la fois du nombre de participants et du niveau de pratique. Les premiers Championnats du Monde organisés en France l’ont été en 2002. L’équipe de France a toujours figuré parmi les meilleures nations.